Autonomía digital y tecnológica

Código e ideas para una internet distribuida

Linkoteca. capitalismo de vigilancia


Google’s newest proposed web standard is… DRM? Over the weekend the Internet got wind of this proposal for a «Web Environment Integrity API. » The explainer is authored by four Googlers, including at least one person on Chrome’s «Privacy Sandbox» team, which is responding to the death of tracking cookies by building a user-tracking ad platform right into the browser.

Perhaps the most telling line of the explainer is that it «takes inspiration from existing native attestation signals such as [Apple’s] App Attest and the [Android] Play Integrity API.» Play Integrity (formerly called «SafetyNet») is an Android API that lets apps find out if your device has been rooted. Root access allows you full control over the device that you purchased, and a lot of app developers don’t like that. So if you root an Android phone and get flagged by the Android Integrity API, several types of apps will just refuse to run. You’ll generally be locked out of banking apps, Google Wallet, online games, Snapchat, and some media apps like Netflix. You could be using root access to cheat at games or phish banking data, but you could also just want root to customize your device, remove crapware, or have a viable backup system. Play Integrity doesn’t care and will lock you out of those apps either way. Google wants the same thing for the web.

Le passe sanitaire est la traduction d’évolutions techniques qui pourraient supprimer ces anciennes limites et permettre à cette forme de répression de s’appliquer à l’ensemble de la population, pour une très large diversité de lieux et d’activités.

Elle permet notamment de confier à des dizaines de milliers de personnes non-formées et non-payées par l’État (mais simplement munies d’un smartphone) la mission de contrôler l’ensemble de la population à l’entrée d’innombrables lieux publics, et ce, à un coût extrêmement faible pour l’État puisque l’essentiel de l’infrastructure (les téléphones) a déjà été financée de manière privée par les personnes chargées du contrôle.

Désormais, et soudainement, l’État a les moyens matériels pour réguler l’espace public dans des proportions presque totales.

Ce parallèle nous permet d’apporter une précision importante : qu’il s’agisse du passe sanitaire ou de la détection automatique des comportements « anormaux », ces systèmes ne nécessitent pas forcément un contrôle d’identité. Le logiciel d’imagerie qui signale votre comportement « anormal » se moque bien de connaître votre nom. De même, en théorie, le passe sanitaire aussi pourrait fonctionner sans contenir votre nom – c’est d’ailleurs ce que prévoyait la loi initiale sur la sortie de crise ou, plus inquiétant, ce que proposent désormais certaines entreprises en se fondant non plus sur le nom mais le visage. Dans ces situations, tout ce qui compte pour l’État est de diriger nos corps dans l’espace afin de renvoyer aux marges celles et ceux qui – peu importe leurs noms – ne se conforment pas à ses exigences.

Même dans son format le plus sophistiqué, l’efficacité du passe sur le plan sanitaire resterait toujours à démontrer – il demeure de nombreuses incertitudes, que ce soit sur la valeur des tests au bout de 72 heures, sur le taux de transmission même une fois vacciné, sur le cas des nouveaux variants, sur l’efficacité de la contrainte pour inciter la population à se faire vacciner, ou sur la durée de validité à retenir pour les tests de dépistage.

“Sueño con un mundo en el que cada uno tenga sus datos encriptados antes de subirlos a la red. Ahora mismo, la situación es que todo el mundo da sus datos sin recibir nada a cambio. Y los damos para todo. Le preguntamos a Siri por la recomendación de un restaurante para comer, para cualquier cosa. Creo que debería haber, y Microsoft lo ha planteado en ocasiones, un mercado de datos que la gente pudiera decidir si quiere dar sus datos y a cambio pudiera recibir un tipo de compensación”, explica. “Ahora en la inteligencia artificial se utilizan muchos algoritmos con múltiples propósitos, como el reconocimiento de caras, recomendaciones de libros, imágenes médicas y tratamientos… Pero hay un problema de privacidad porque si subes todos tus datos biológicos a la nube no sabes quién y cómo puede utilizarlos”

Fue fundadora de Women in Numbers, un exitoso colectivo para trabajar en red que se ha extendido a otros campos como el de las biomatemáticas, Lauter sostiene que la sociedad debería apoyar más a las mujeres.