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Le réseau social est à nouveau montré du doigt après la découverte de l’utilisation de données personnelles de plusieurs millions d’utilisateurs, par une entreprise d’analyse liée à la campagne présidentielle de Donald Trump.

L’affaire Cambridge Analytica tourne autour d’une application, nommée «thisisyourdigitallife» (littéralement «cestvotrevienumérique») et accessible via le réseau social, jusqu’à sa suppression en 2015.

Derrière cette façade, présentée comme «une application de recherche utilisée par les psychologues», un système bien plus complexe. Non seulement les 270 000 personnes ayant utilisé l’application ont fourni des informations volontairement sur eux-mêmes, mais ils en ont aussi fourni d’autres de manière bien moins consciente (l’application avait accès aux contenus qu’ils avaient «aimé» sur le réseau social ou à leur ville actuelle).

Pire, ils ont aussi permis à l’application d’accéder aux données des contacts de ces personnes sur Facebook. Un effet boule de neige qui rend difficile d’évaluer l’ampleur de cette collecte : entre 30 millions (pour le New York Times) et 50 millions (selon le Guardian) de personnes. Des données récupérées par une première société (SCL) puis une seconde (Cambridge Analytica).

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