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Linkoteca. La dernière reine


Page de La dernière reine

Jean-Marc Rochette explique : « On m’a reproché de faire des histoires virilistes, sans femme ou presque. C’est faux : dans Ailefroide, ma mère, une femme forte, et ma grand-mère sont présentes. Là, j’ai mis au cœur de La dernière reine une femme comme moteur. Dans ce récit, il s’agit d’ailleurs d’un homme sauvé par une femme. Edmond Roux n’existe pas sans elle. Dans les scènes d’amour, c’est une vision inverse des codes habituels de la sexualité qui est présentée. C’est Jeanne qui ausculte Edmond, qui lui demande de se déshabiller, qui lui dit qu’elle le trouve beau et qu’il a un corps magnifique. Elle commence d’ailleurs par soulever le voile qu’il porte pour dissimuler son visage abîmé. C’est d’une sensualité folle. Mais je ne l’ai vue qu’après avoir dessiné. »

Détail de la couverture de La dernière reine

Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l’atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l’introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l’histoire du dernier ours qu’il a vu tué quand il était enfant. Au cœur du Cirque d’Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d’œuvre qui la fera reconnaître.
Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d’Édouard Roux gueule cassée de 14.
Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d’amour et histoire de l’art.