Bande dessinée : deux excellentes raisons de lire « La dernière reine » de Jean-Marc Rochette
Jean-Marc Rochette explique : « On m’a reproché de faire des histoires virilistes, sans femme ou presque. C’est faux : dans Ailefroide, ma mère, une femme forte, et ma grand-mère sont présentes. Là, j’ai mis au cœur de La dernière reine une femme comme moteur. Dans ce récit, il s’agit d’ailleurs d’un homme sauvé par une femme. Edmond Roux n’existe pas sans elle. Dans les scènes d’amour, c’est une vision inverse des codes habituels de la sexualité qui est présentée. C’est Jeanne qui ausculte Edmond, qui lui demande de se déshabiller, qui lui dit qu’elle le trouve beau et qu’il a un corps magnifique. Elle commence d’ailleurs par soulever le voile qu’il porte pour dissimuler son visage abîmé. C’est d’une sensualité folle. Mais je ne l’ai vue qu’après avoir dessiné. »